Réputée pour les problèmes avec les cartels et les trafics de cocaïne depuis un bon bout de temps, la Colombie a mauvaise presse chez nous alors que c’est une destination qui vaut le coup d’œil si on parle bien évidemment de tourisme. On vous dira sans doute de ne jamais vous y rendre, moi je vous conseille de tenter le coup si vous vous en sentez capable. Il y a en effet des zones que vous pouvez visiter et d’autres pas. Aussi, pour mieux connaître la Colombie et partager avec vous ce que j’en sais par la même occasion, je vous propose cet article aujourd’hui. En fait, c’est un petit guide qui pourrait vous être bien utile si vous décidez de vous rendre à cette destination un jour.

La Colombie, une description en quelques mois

               Aussi connue en tant que la République de Colombie dont la capitale est Bogota. La Colombie est un pays de l’Amérique du Sud que l’on connaît le plus souvent pour son café ou encore pour son tabac. Le pays s’étend sur une surface de 1 141 748 km² où les 46 736 728 habitants se répartissant avec une densité de 40hab/km.

               La langue officielle du pays est l’espagnol, mais il faut aussi prendre en considération les nombreux dialectes indigènes. La monnaie est le péso et la population est majoritairement catholique. Le régime en place actuellement est une république à régime semi-présidentiel où Juan Manuel Santos Calderon est au pouvoir depuis quelques années, c’est son deuxième mandat plus précisément.

L’économie du pays reste encore fortement dépendante de l’agriculture. La Colombie exporte en effet de nombreux produits dans le monde, comme le café, le coton ou encore la canne à sucre et bien d’autres produits encore. Bien qu’elle soit la première exportatrice mondiale d’émeraude, le pays n’est cependant pas aussi riche et puissant qu’il devrait être.

La réalité est que le trafic illégal de drogue est encore omniprésent dans le pays, et le pire c’est que les cartels sont engagés depuis un bout de temps dans des conflits armés et sans oublier les règlements de compte qui mettent le pays à feu et à sang. C’est sans doute l’un des freins les plus importants au développement du pays.

Choisir votre moment pour vous rendre en Colombie

               Deux saisons caractérisent la Colombie : la saison sèche et la saison de pluie. Le meilleur moment pour s’y rendre reste encore la saison sèche bien évidemment, bien qu’il fasse une de ces chaleurs. La saison des pluies, c’est un vrai déluge sur place.

               C’est ainsi de décembre à mars que je vous conseille de vous rendre en Colombie, surtout si vous voulez fuir le froid de l’hiver qu’il y a chez nous à cette époque de l’année, la Colombie reste une destination intéressante.

Je tiens cependant à préciser que le climat de pays varie en fonction des régions, de l’altitude aussi. Quant aux températures, il y a une certaine stabilité au niveau, elle ne change pas beaucoup au fil de l’année

 Dans tous les cas, vous devez aussi savoir qu’en Colombie, vous pourrez rencontrer toutes les variations climatiques et thermiques jusque dans les extrêmes. Vous pourrez ainsi vous retrouver sous un beau soleil comme sous un froid de canard là-bas.

La côte caraïbe au nord est le meilleur endroit pour farniente. Entre fin décembre et avril, c’est la destination idéale pour dorer tranquillement sous le soleil. Pour le centre, il faut savoir que les saisons sont moins prononcées. A Bogota, le ciel est généralement couvert aussi faites attention, car les températures peuvent être très fraiches. Au contraire dans les terres basses, la chaleur y est torride.

Les différentes formalités à savoir

               Votre passeport européen, valide 6 mois après la date de retour est suffisante si vous ne voulez rester que quelque temps, moins de 3 mois en Colombie. Dans le cas contraire, vous devrez vous prendre un visa, renouvelable sur les lieux.

               Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour aller en Colombie. Du reste, je vous conseille de faire tous les rappels de vaccinations à titre préventif. Je vous recommande aussi de prendre un traitement antipaludéen, de faire les rappels pour les vaccins universels, mais aussi pour la rage et la typhoïde.

               L’achat d’un timbre à votre arrivée à l’aéroport est nécessaire, une sorte de visa qui sera collé à votre passeport et qui vous permettra de circuler librement dans le pays le temps de votre séjour. Vous devez pour cela présenter votre passeport, mais aussi le billet aller-retour.

               Pour la douane, vous devrez remplir un formulaire de déclaration de bagages et d’argent à votre arrivée. Il faut savoir que certains de vos bagages peuvent être soumis à des législations sanitaires ou bien être imposables, donc ne vous en faites pas si on vous demande ces formalités.

               À votre sortie, vous devez savoir que vous devrez vous acquitter d’une taxe de sortie de 33 dollars si votre séjour a duré moins de deux mois et de 46 dollars si celui-ci a duré plus longtemps, payable quand vous irez prendre votre vol de retour, et en espèce.

Bon à savoir une fois sur place

               Je vous conseille fortement de ne jamais atteindre la Colombie par les voies terrestres. Il n’est pas nouveau qu’il y a des conflits armés qui sévissent dans le pays, surtout dans les zones frontalières. Si vous entrez avec une voiture, vous avez donc beaucoup de chance ou de risques de vous faire appréhender par les groupes armés appartenant à des cartels différents, un des dangers potentiels de ce pays.

 Je vous recommande aussi de prendre le temps de bien étudier et de bien choisir les différents endroits que vous voudriez voir dans le pays et de vous renseigner sur la faisabilité de vos envies.  Le mieux reste de vous faire un itinéraire et de respecter ce dernier, car les questions de sécurités sont très délicates là-bas.

               Pour le décalage horaire, sachez que quand il est midi en France l’été, il est 6 h du matin en Colombie ; l’hiver, il est 5 h du matin. Le jet lag est un petit inconvénient de ce type de voyage, heureusement qu’il existe des solutions pour s’en sortir.