L’animal, c’est ce compagnon indispensable que l’homme veut représenter en peinture.
De Lascaux à Magritte, l’animal fascine
La peinture animalière commence dès la préhistoire, en témoignent les grottes de Lascaux, en Dordogne. Dans l’antiquité égyptienne, les animaux deviennent divins. Ils ornent les temples ou les tombes.
Au Moyen-Age, l’art animalier peut être réaliste, ou fantastique, avec la licorne, la salamandre ou le griffon. Peter Breughel l’Ancien peuple ses tableaux d’un curieux bestiaire.
La Renaissance montre les peintures de batailles d’Uccello, ou les tableaux de chasse de Rubens, le XVIIIème siècle, les natures mortes d’Oudry ou de Chardin, le XIXème siècle, des chevaux sous les pinceaux de Delacroix et David.
Puis, c’est le cheval blanc aux reflets verts de Gauguin (1898), le cheval rouge et bleu de Franz Marc (1912). Henri Rousseau donne une représentation naïve des animaux. Le rêve entre dans l’univers des beaux-arts animaliers s’envole avec les oiseaux surréalistes de Magritte.
Les animaux dans l’art contemporain
L’histoire de l’art ne s’arrête pas là. De nombreux magiciens des arts visuels s’intéressent aux animaux. Retenons les papillons de Damien Hirst, les chevaux d’Alekos Fassianos, les chats hyperréalistes de Kamil Lisek ou les animaux de la savane. Ces représentations contemporaines sont diverses et étonnantes.
La peinture animalière offre un vaste panorama. L’animal a permis, et permet encore, d’exprimer bien des talents.